Avoir avalé un réveil. Ou pas.

Publié le par seven

 

Qui ne s’est jamais réveillé 5 minutes avant la sonnerie du réveil ? (si vous êtes Justement dans ce cas, lisez quand même, tout n’est pas perdu). Je ne voudrais pas être à l’origine de stress, rapport au titre du billet : nous avons tous une horloge à l’intérieur de notre nous même. Mais nous n'avons pas eu besoin de l’avaler. Enfin pas telle quelle. Je m’explique. De nombreux paramètre biologiques suivent un rythme circadien, c'est-à-dire de 24 heures (+/- des brouettes, petites). Exemples ? Le cycle veille- sommeil (vous aviez trouvé), mais aussi la température, le cortisol, les fonctions cardio-vasculaires…Tous organisés sur 24 heures.

Pourquoi ? Je vais vous le dire (Cf Les Guignols de l’info, il y a longtemps. J’me comprends).

En fait, ce n’est pas 1 horloge, mais des millions qui sont présentes dans notre beau petit corps (si si, j’insiste) : une grosse, et plein de petites. Dans chaque cellule existent des Gènes Horloges, qui contrôlent l’expression d’autres gènes codant pour des protéines produites selon un rythme circadien. La super- horloge, qui coordonne tout ça, se trouve au niveau du cerveau (forcément), dans l’hypothalamus : il s’agit du noyau supra-chiasmatique. Ses neurones envoient des influx aux autres systèmes. Il existe donc un rythme circadien endogène. Celui-ci est influencé, peut être synchronisé par des facteurs extérieurs. Le plus efficace, et de loin, est la lumière. Des  photorécepteurs rétiniens, sensibles à la lumière (pléonasme) peuvent activer les gènes horloges du noyau supra chiasmatique, et ainsi entraîner le rythme. Les autres facteurs (non- photopiques) sont l’alimentation, l’activité physique, les bruits, etc… 

Il existe donc un Celui-ci est influencé, peut être synchronisé par des facteurs extérieurs. Le plus efficace, et de loin, est la lumière. Des  photorécepteurs rétiniens, sensibles à la lumière (pléonasme) peuvent activer les gènes horloges du noyau supra chiasmatique, et ainsi entraîner le rythme. Les autres facteurs (non- photopiques) sont l’alimentation, l’activité physique, les bruits, etc… 

C’est dingue non ? Tout ça calé sur 24 heures. Comme par hasard une journée ! Bah oui, c’est pas un hasard. Au départ, et c’est encore le cas pour les autres mammifères, dont le rythme est aussi circadien, le but avoué du système est la SURVIE. Exemple : un singe sort de la forêt au crépuscule (très déconseillé : pb d’horarire de chasse), il se fait boulotter aussi sec par un gros rapace. Et voilà. Mauvais horloge interne.

Autre exemple, plus près de nous : certaines personnes souffrent d’une avance (coucher tôt, lever tôt) ou d’un retard de phase, voire sont en « roue libre ». Et ben c’est pas marrant. Mais la luxthérapie ou photothérapie  peut être utile.

Enfin,  et je m’arrêrterai là, les gènes horloges semblent être impliquée dans la genèse de cancers…

Publié dans Physio Neuro

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
Un ton particulièrement enjoué...! Au service d'un sujet intéressant...
Répondre
S
Merci Merci!